Au Cameroun, des impulsions sont encouragées pour que les enseignants s’interrogent sur l’utilisation des TIC dans leurs enseignements afin de former la jeunesse [1]. Ce fut le cas par exemple d’un séminaire à l’initiative d’I-Vission International, une organisation non gouvernementale œuvrant pour le développement des TIC préparant à la 18e journée internationale des enseignants du 5 octobre 2012 [2]. Cette question s’inscrit cependant pour le Cameroun, comme pour de nombreux autres pays [3], dans un contexte plus global de revalorisation du métier d’enseignant par une meilleure formation, des constructions « de nouvelles infrastructures scolaires pour remplacer celles vieillissantes, la distribution des manuels didactiques aux élèves, l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants, afin d’éviter les grèves à répétition, le droit à la considération sociale, la revalorisation salariale et le départ à la retraite à 60 ans. »
Henri NGONGA, dans sa thèse de doctorat aborde les problèmes de qualité de l’enseignement et la répartition des écoles dans ce pays. Il compare le secteurs public et privé composé pour ce dernier de quatre types d’écoles : le privé laïc, le privé confessionnel, le privé communautaire et le privé des parents. Son analyse montre que les écoles privées sont associées à une meilleure progression des élèves.
Ngonga Henri (19 mars 2010) : Efficacité comparée de l’enseignement Public et prive au Cameroun, thèse de doctorat en Sciences économiques sous la direction de MEURET Denis, Université de Bourgogne, PDF 348p, En ligne
[1] Georges Ndenga, (4-10-2012). « Cameroun : Les enseignants face aux TIC » http://fr.allafrica.com/stories/201210050613.html
[2] Boyom Ruth (05-10-2012). « Journée mondiale de l’Enseignant : Le Cameroun célèbre ses enseignants ! » http://www.cameroun-online.com/?pg=actu&id=19406
[3] Site de l’Unseco, Journée mondiale des enseignants