Pour citer cet article :
Razanadrakoto Meva (2016). Représentations et pratiques plurielles de lecture de la presse française en ligne par des étudiants allophones. Une synthèse de thèse. Adjectif.net [En ligne] http://www.adjectif.net/spip/spip.php?article383
Résumé :
Cette contribution présente une synthèse de la thèse de doctorat de Meva Razanadrakoto en Sciences du langage, intitulée « Représentations et pratiques plurielles de lecture de la presse française en ligne par des étudiants allophones », préparée sous la direction de Mme Patricia von Münchow et soutenue publiquement le 30 novembre 2015.
Mots clés :
Apprentissage informel, Espace d’exposition discursive, Lecture numérique, Presse en ligne.
Ce travail qui s’inscrit dans le champ des sciences du langage et de la didactique des langues, entre en continuité avec notre master recherche dans lequel nous avions déjà entamé une première réflexion sur la réception des discours médiatiques par les étudiants allophones. À partir d’une sélection d’articles journalistiques issus majoritairement du site libération.fr, nous avions étudié la compréhension de l’allusion dans les titres de presse par ce public. C’est à la suite de ce travail d’initiation à la recherche que nous avons envisagé d’entreprendre cette recherche doctorale, en nous intéressant cette fois-ci, non plus seulement à un fait de discours, mais plus généralement aux modalités de lecture générées par la presse en ligne. Ainsi peut-on remarquer un élargissement de notre perspective d’étude, passant de la réception d’une manifestation discursive propre à un objet de lecture à la réception de l’objet de lecture en question.
L’information depuis toujours omniprésente sur tous les supports, que ce soit la presse imprimée, la télévision ou encore la radio, a conquis un nouveau terrain : l’internet. Le développement rapide du web a fait en sorte qu’il représente aujourd’hui le quatrième média d’information [1]. L’année 2010, période au cours de laquelle nous avons initié cette recherche, « […] voit plusieurs centaines de sites de presse en ligne occuper une véritable place dans le traitement de l’actualité et de l’information politiques, économiques, sociales, culturelles, etc. » (Charon & Le Floch, 2011 : 2). Le monde est entré dans une nouvelle ère, qualifiée par certains anthropologues comme « l’ère du numérique » (Douiehi, 2011) et qui s’est plutôt présentée à nous comme un nouveau lieu de réflexion. En effet, avec la cohabitation existant entre l’édition numérique et l’édition imprimée, on peut observer que la lecture de la presse en ligne est entrée de nos jours dans les pratiques socio-culturelles des usagers. Il s’agit dans notre travail de « […] penser l’activité des sujets au cours de leurs pratiques médiatiques » (Bélisle et al., 1999 : 319) dans un environnement numérique.
Le numérique envahit ainsi tous les domaines y compris l’enseignement-apprentissage des langues. Plusieurs outils ou plateformes pédagogiques s’appuyant sur le numérique sont mis à disposition des formateurs et des apprenants : les forums, les réseaux sociaux, les sites web et autres blogues conçus spécifiquement pour l’enseignement-apprentissage des langues. Aux côtés de cet arsenal pédagogique, nous observons également la profusion des documents dits « authentiques » [2] sur le web qui constituent un vivier de ressources. Dans ce contexte, nous nous orientons plutôt vers les sites de presse en ligne, qui ne sont pas conçus initialement à des fins pédagogiques [3] en ce qu’ils remplissent essentiellement une fonction sociale : celle d’informer les citoyens.
C’est donc dans un contexte résolument numérique que nous proposons cette réflexion qui porte en particulier sur une composante des quatre compétences en langues [4], la réception écrite, telle qu’elle s’effectue spécifiquement sur la presse en ligne et ce, non pas dans un cadre formel d’enseignement-apprentissage mais plutôt dans un cadre « informel » (Sockett, 2014) car « […] le défi actuel consiste pour beaucoup à amener l’apprentissage de la langue, grâce à la technologie, dans la sphère personnelle de l’apprenant, pour que même les gestes ordinaires de la vie quotidienne puissent devenir des lieux potentiels d’apprentissage » (Boulton et Tyne, 2014 : 32).
La question qui sert de fil conducteur à notre travail se formule comme suit : quelles représentations et quelles pratiques de lecture la presse en ligne mobilise-t-elle chez le lecteur allophone dans un contexte L2 ? En guise de réponse, nous proposons les hypothèses suivantes : les discours du lecteur seraient le lieu de manifestation de représentations sur la presse en ligne en tant qu’objet de lecture, et par conséquent sur sa production et sa réception.
Les représentations, en tant que formes de connaissances, auraient en effet des incidences sur la réception et donc sur les pratiques de lecture. Toutefois, leur étude demeure insuffisante pour appréhender la question des pratiques de lecture de la presse en ligne dont l’architecture et les caractéristiques numériques influencent la réception. Ce dont il faut tenir compte dans une perspective didactique, c’est que les pratiques de lecture dépendraient, entre autres, de l’organisation et des caractéristiques technodiscursives [5] de la presse en ligne, qui seraient à l’origine de nouvelles modalités de lecture de la presse française en ligne dans un contexte L2, en l’occurrence, le français. Il faudrait alors examiner de près les pratiques effectives des lecteurs au cours d’une situation de lecture, en nous intéressant aux modes d’exploration de la page-écran et aux stratégies de lecture mobilisées par le lecteur.
Ainsi pouvons-nous situer notre travail à proximité d’une problématique « communicative et descriptive » (Charaudeau, 2009) car une partie de notre objet d’analyse porte sur des déclarations de comportements lors d’une situation de lecture des textes médiatiques en ligne, qui est en soi une situation de communication. À travers l’étude des représentations et pratiques de lecture de la presse en ligne, nous proposons de décrire les comportements des lecteurs à l’écran et de spécifier ce type particulier de communication ainsi que le contrat de lecture qui y est négocié en vue de la compréhension. Ce qui suppose que nous envisageons l’acte de lecture ou la réception écrite comme une forme d’interaction que S. Moirand (1979) désigne plus précisément sous le terme de « situations d’écrit ».
C’est donc essentiellement dans une perspective communicative que nous traiterons la question de la lecture auprès des étudiants allophones et non dans le cadre d’une « problématique cognitive » (Gaonac’h et al., 2000). Ainsi, il ne s’agit pas de vérifier les compétences de compréhension à l’écrit des lecteurs mais plutôt de décrire leurs mises en mots, ce qu’ils pensent de leurs propres pratiques de lecture en ligne mais aussi de la presse en ligne en question, tout en ne perdant pas de vue que la lecture s’intègre dans une pratique sociale. Dans ce cadre, nous considérons le lecteur comme un « acteur social » (Develotte, 2010) et non comme « un apprenant » et ce d’autant plus que les situations de lecture observées ici se déroulent dans un cadre informel et non à des fins strictement pédagogiques.
En tenant compte de l’ancrage social de l’acte de lecture de la presse, nous pouvons avancer que la presse en ligne se présente comme un espace d’exposition discursive pour au moins deux raisons. Tout d’abord, elle constitue un type d’environnement d’énoncés dans la mesure où c’est un lieu de mise en scène, de circulation et d’interaction de discours issus de divers horizons (Moirand, 2007). Ensuite, à l’instar des journaux imprimés, les journaux en ligne obéissent à une ligne éditoriale, une déontologie propre à l’institution journalistique à laquelle ils appartiennent et influant tous les niveaux de la production. De ce fait, il nous semble que, du côté de la réception, l’exposition discursive aux différents journaux en ligne conditionne les modalités de lecture et la saisie de l’information. Il nous est donc nécessaire de comprendre, du côté de la production, l’organisation de la presse en ligne en tant qu’espace d’exposition discursive au sein duquel se déplace le lecteur. Ainsi rejoignons-nous C. Develotte estimant qu’il ne faut pas « […] dissocier la description des supports multimédias des usages auxquels ils renvoient » (Develotte, 2007 : 6).
La description de cet espace s’appuie sur le modèle mis en place par C. Develotte dans l’un de ses axes de recherche portant sur l’analyse et les usages des dispositifs multimédia dans l’enseignement-apprentissage des langues [6] et qui s’inspire d’une approche sémio-linguistique. L’auteur propose cinq entrées pour appréhender un espace d’exposition discursive en ligne : on peut examiner du côté du support « la mise en écran », « la mise en média » et « la mise en discours », puis, du côté de l’usager, « la navigation/ circulation ». Étant donné que les journaux en ligne tout comme les dispositifs technologiques qui les accueillent sont en mutation permanente, notre description s’appuie donc sur des constantes que nous avons relevées principalement au sein des quotidiens en ligne suivants : lemonde.fr, lefigaro.fr et le parisien.fr. En effet, ces trois quotidiens francophones ont été les plus sollicités par les lecteurs au cours de nos séances de lecture. Les éléments fournis tout au long de cette description sont axés principalement sur la Une car c’est un lieu stratégique en tant que premier point de contact entre le lecteur et le quotidien en question et en ce qu’elle est représentative de chaque quotidien.
Aborder la presse en ligne à partir de cette notion d’espace d’exposition discursive nous permet effectivement de concilier dans un premier temps, les conditions de production et de réception qui sont constitutifs d’une situation d’interaction, telle que l’activité de lecture. De ce fait, c’est à partir de cette notion et de ses composantes, à savoir, « la mise en texte », « la mise en média », « la mise en écran », « la navigation/ circulation » que nous avons organisé notre étude.
La description de la presse en ligne nous a permis de constater les caractéristiques principales de cet espace d’exposition discursive :
Dans le volet linguistique, différentes approches de la notion de représentation (Grize, 1993, Maurer, 1998, Mondada, 1998) ont permis de dégager ses principales caractéristiques : c’est une forme de connaissances multiforme, collective et individuelle, mentale et discursive. Elle se manifeste à travers de multiples supports : verbal, visuel, oral, écrit ; elle est dynamique, contextualisée, intersubjective et co-construite. Ces critères proviennent des quatre dimensions essentielles des représentations relevées par L. Mondada (1998) qui sont : la dimension performative, contextuelle, sémiotico-matérielle et praxéologique. Comme cadre d’analyse de ces représentations, nous avons opté pour l’analyse du discours dont nous avons défini les contours, car en effet, les marques linguistiques sont les seules entités accessibles à l’analyste pour restituer les représentations.
Le volet didactique s’attache à montrer les liens entre la situation de lecture à l’étude et le domaine de l’apprentissage informel. Par ailleurs, la question de l’intégration des dispositifs numériques dans la lecture a été associée à la littératie numérique, à l’interaction et l’interactivité, cette dernière s’effectuant par le biais de l’affordance (Gibson, 1979, Norman, 2013) caractéristique des rapports entre lecteur et support. En outre, à travers deux logiciels, Lecticiel et Navilire, nous avons montré les points communs et les évolutions constatés au sein des dispositifs d’enseignement-apprentissage de la lecture dans un contexte hors-ligne d’une part, et d’autre part, par le biais de la méthodologie de lecture de la presse en ligne suggérée par S. Moirand. Cette méthodologie est constituée de trois étapes : la lecture horizontale, la lecture verticale et la lecture spatiale.
S’il faut retenir l’essentiel de cette présentation du cadre conceptuel et théorique auquel est adossé ce travail, nous dirons que les représentations se situent à l’interface des discours des lecteurs sur la presse en ligne et de leurs pratiques lectorales au sein de cet espace d’exposition discursive, comme le résume également D. Jodelet : « les représentations circulent dans les discours, sont portées par les mots […] cristallisées dans les conduites » (Jodelet, 2007 : 48).
Dans cette recherche portant sur les représentations et les pratiques plurielles de lecture de la presse en ligne, nous avons opté pour l’enquête par entretiens et l’utilisation de la capture dynamiques d’écran comme support à l’observation du lecteur pendant la lecture en ligne. La capture dynamique d’écran nous a permis de saisir sur le vif et dans leur déroulement les activités des lecteurs. Ces deux outils se complètent ainsi dans le recueil de données et nous ont offert la possibilité de construire un corpus hétérogène mais articulé, c’est-à-dire, constituant une unité autour de la lecture de la presse en ligne. À l’inverse du corpus d’entretiens qui est de nature langagière, nous avons recueilli lors de l’observation un corpus numérique et en mouvement, exposant les pratiques effectives des lecteurs à l’écran. De ce fait, les analyses et les résultats que nous présentons dans notre travail sont issus principalement du croisement de données hybrides, à la fois langagières et non-langagières.
Dans le choix du protocole d’enquête, l’entretien s’est déroulé en deux temps, avec une double visée : un premier entretien « compréhensif » a été mené avec les lecteurs et un second entretien « explicitatif » a suivi. La séance de lecture s’est déroulée entre ces deux moments. Comme nous l’avons souligné, cette recherche a un objectif qualitatif, en ce sens, nous n’avons pas entrepris de comptage ni d’analyse statistique de notre corpus car notre but n’est pas de ressortir une typologie de lecture de la presse en ligne mais de comprendre les comportements des lecteurs et leurs rapports avec celle-ci.
La méthode d’analyse est adaptée en fonction de chaque type de corpus et de sa finalité. À ce titre, l’analyse du discours pour traiter les entretiens nous semble pertinente dans la mesure où nous cherchons à comprendre la construction des représentations de la presse en ligne chez les lecteurs. Rappelons que l’analyse du discours offre la possibilité de relever toutes les marques ou manifestations linguistiques relatives aux positionnements des lecteurs par rapport à la presse en ligne, mais aussi par rapport à leurs propres pratiques de lecture. Comme principales catégories d’analyse, nous avons retenu : les modalités d’énoncés, la prédication et la supposition.
Par ailleurs, l’analyse de contenu a servi pour appréhender l’activité de lecture rendue par les captures dynamiques d’écran. Pour ce faire, nous avons mobilisé essentiellement des notions proposées par l’analyse des interactions multimodales en ligne, telles que la polyfocalisation, la multimodalité, la délinéarisation, etc., pour décrire les pratiques des usagers à l’écran et pour saisir les particularités de la presse en ligne en tant qu’espace d’exposition discursif dans lequel évolue le lecteur. Il nous semble effectivement que la lecture de la presse en ligne s’inscrit dans le cadre d’une interaction multimodale relevant plus précisément d’une situation interactionnelle entre le lecteur, les médias numériques et l’écran.
Le public, constitué d’étudiants issus de différentes communautés linguistiques, n’a pas les mêmes compétences en français ni les mêmes expériences d’apprentissage de cette langue mais ils ont choisi d’entreprendre des études dans les universités françaises. À l’issue de la collecte des données, nous disposons d’une dizaine d’heures d’entretien et environ deux heures d’enregistrement dynamique d’activités à l’écran que nous avons soumis à l’analyse et nous a permis d’obtenir quelques résultats.
À l’issue de cette étude, il apparaît que la lecture de presse en ligne s’inscrit dans le cadre d’une interaction multimodale relevant plus précisément d’une situation interactionnelle entre les lecteurs, les médias numériques et l’écran. Les principaux résultats retenus de ce travail sont les suivants :
Sur le plan discursif
L’étude des modalités appréciatives a permis de montrer que les représentations de la presse en ligne sont imprégnées par la culture de l’imprimé et par conséquent, la lecture de la presse en ligne entretient des liens étroits avec celle de la presse imprimée. Par ailleurs, la praticité du support est posée comme principal critère d’évaluation de la presse en ligne. Cette évaluation est particulièrement marquée par l’usage des intensifs (Romero, 2007) qui conduit à dégager la singularité de la presse en ligne : elle met particulièrement à disposition des lecteurs des fonctionnalités permettant d’accéder aux archives, ou d’effectuer des recherches pour combler des lacunes informationnelles ou pour résoudre des difficultés linguistiques parfois en lien avec des références culturelles. Toujours sur le plan discursif, l’examen des lexèmes verbaux tels que « descendre », « monter », « ouvrir un onglet », « aller à l’accueil » par le biais desquels les lecteurs expriment leur interaction avec la presse en ligne, nous a permis de mettre en évidence d’une part, la dimension spatiale attribuée à l’objet de lecture, perçu ainsi comme un espace d’exposition au sein duquel ces lecteurs construisent leurs propres parcours et d’autres part, la forte implication de la dimension gestuelle, au travers des opérations manuelles désignées par des verbes tels que « cliquer », « sélectionner » en vue de l’actualisation des textes en ligne. Ces lexèmes verbaux nous ont ainsi renseigné sur l’originalité des relations instaurées entre les lecteurs et la presse en ligne, prises à la fois dans leurs dimensions spatiales et interactives.
Sur le plan des pratiques lectorales
Par ailleurs, en posant la lecture de la presse en ligne comme une situation de communication, nous avons dégagé deux contextes possibles de réalisation de cette activité dans la mesure où les lecteurs convoquent différents lieux numériques à la fois :
En somme, la lecture de la presse engage différents types d’activités et une dimension corporelle en dehors d’être une activité cognitive car en ligne, l’engagement du corps est plus accentué que sur l’imprimé où le geste du lecteur se résume à feuilleter les pages. Dans la presse en ligne, l’action du lecteur est primordiale dans l’actualisation du texte et dans la construction du sens. En effet, le texte à l’écran est doublement produit dans la lecture, par son affichage technologique et par la participation du lecteur qui doit agir sur le dispositif technique par le biais d’autres signes (Bonaccorsi, 2013). Ces actions médiées par les fonctionnalités techniques traduisent ainsi des formes d’exploration diversifiées de la presse en ligne telles que :
Au terme de ce travail, les résultats obtenus au cours des analyses semblent nuancer nos hypothèses. En effet, les représentations de la presse en ligne ont une influence sur les pratiques mobilisées par les lecteurs. De même, la description des itinéraires des lecteurs au sein de la presse en ligne a montré que ces lecteurs s’adaptent également en fonction de l’organisation et des fonctionnalités offertes par les médias numériques. Néanmoins, d’autres facteurs relatifs à la dimension socio-affective ou à la dimension interculturelle, au protocole d’enquête ou aux rapports interindividuels, interviennent également dans la construction de ces représentations et des modalités de lecture de la presse en ligne et restent ainsi à vérifier ultérieurement.
Ce qui nous conduit aux prolongations possibles de ce travail, et pour lesquelles nous comptons particulièrement approfondir les formes d’apprentissage incidentel induites dans des situations telles que la lecture de la presse en ligne, en adoptant des outils méthodologiques différents comme l’entretien collectif ou éventuellement le journal de bord.
Bonaccorsi J. (2013) « Approches sémiologiques du web », dans Barats C. (dir.) Manuel d’analyse du web, col. U Sciences humaines et sociales, Paris : Armand Colin, pp.125-141.
Boulton A., Tyne H., (2014) Des documents authentiques aux corpus : démarches pour l’apprentissage des langues, col. Langues et didactique, Paris : Didier.
Charaudeau P. (2009) « Dis-moi quel est ton corpus, je te dirai quelle est ta problématique », Corpus 8, consulté le 01 juillet 2015. URL : http://corpus.revues.org/1674.
Charon J-M., Le Floch P. (2011) La presse en ligne, col. Repères, Paris : La Découverte.
Develotte C. (2006a) « Décrire l’espace d’exposition discursive dans un campus numérique » Le français dans le Monde/Recherches et Applications, consulté le 09 juillet 2015. URL : https://halshs.archives-ouvertes.fr/halshs-00151851/document
Develotte C., Blondel, E. (2003) « Du papier à l’écran : évolutions de la médiatisation de la Une des quotidiens Le Monde et Libération », Notion en question 7, pp. 39-58.
Doueihi M. (2013) Qu’est-ce que le numérique ? Paris : Presse Universitaire de France.
Sockett G. (2014) The online informal learning of english, Palgrave Macmillan.
[1] Charon, J-M., Le Floch, P., (2011) La presse en ligne, col. Repères, Paris : La Découverte.
[2] La notion est ici à comprendre dans son sens le plus faible en renvoyant à un usage ordinaire où est considéré comme document authentique, un document qui n’est pas prioritairement destiné à la classe. En effet, nous ne reviendrons pas sur le débat concernant cette notion en didactique en ce que nous le considérons comme étant clos à partir du moment où l’on considère que ce sont les conditions de réception qui déterminent l’authenticité ou non d’un texte.
[3] Elles restent cependant une référence pour les enseignants de langues tout comme les apprenants.
[4] Le Cadre européen commun de référence pour les langues (CECRL) distingue quatre compétences dans l’apprentissage des langues : la compétence de production écrite et de réception écrite, la compétence de production orale et de réception orale. (Conseil de l’Europe, 2001)
[5] Notion introduite par M-A Paveau (2011) pour caractériser les productions langagières natives en ligne.
[6] L’axe 2 de l’équipe de recherche EA 2534 Plurilinguisme et Apprentissage « […] centre ses recherches sur la multiplicité et la multidimensionnalité des supports utilisés dans l’enseignement/apprentissage des langues, et dans un premier temps, sur les supports multimédias. » (Develotte, 2007 : 4)