En 1936, un enseignant de géographie écrivait ces lignes :
Depuis longtemps déjà, les Américains ont compris que le cinéma pouvait être autre chose que l’auxiliaire du manuel scolaire et que le film spectaculaire, en apportant à l’école, à l’Université, toute la vie du dehors, c’est- à-dire l’étude du milieu naturel et des principaux aspects d’activité humaine, pouvait être un puissant moyen d’action pour la formation de l’esprit : instrument à deux tranchants d’ailleurs, dont l’influence peut être bonne ou mauvaise, selon que les éducateurs collaborent ou non à sa création [1]
Un appel à contribution a été lancé par la revue Les langues modernes portant sur "l’attrait pour le cinéma et son utilisation dans le cadre de l’enseignement et l’apprentissage d’une langue vivante" [2]. Deux axes ont été retenus pour les propositions d’articles :
– un premier questionnant tout ce qui peut "faire état du cinéma sous toutes ses formes (de fiction ou non) d’un ou de pays où est parlée une langue [...] en quoi des œuvres cinématographiques renouvellent le regard porté sur un pays, une culture ou sur une époque donnée [...]" ;
– un second orienté vers les aspects didactiques : " [...] les effets attendus ou constatés de l’utilisation de ce média en matière d’enseignement et d’apprentissage de la langue-culture ; sur des initiatives, des projets, des expérimentations, les pratiques cinématographiques en classe [...]" [3]
Les propositions d’articles devront prendre la forme de document texte d’une page, environ 2 500 signes, espaces comprises) et être envoyées à la coordinatrice et au rédacteur en chef avant le 30 septembre prochain.
Hugonnot, J. (1936). L’instruction visuelle aux États-Unis. L’information géographique, 1(3), 119‑120. doi:10.3406/ingeo.1936.4721
[1] Hugonnot, J. (1936). L’instruction visuelle aux États-Unis. L’information géographique, 1(3), p.120. doi:10.3406/ingeo.1936.4721
[2] extrait de l’appel à contribution
[3] extraits de l’appel à contribution