Pour citer cet article :
Khaneboubi, Mehdi (2020). Produire un texte, structuré, sans traitement de texte. Première partie . Revue Adjectif, 2020 T2. Mis en ligne 14 avril 2020 [En ligne] http://www.adjectif.net/spip/spip.php?article529
Résumé :
Parmi les activités humaines, la production de documents a connu depuis cinquante ans des évolutions considérables.
Actuellement, les logiciels de traitement de texte, qui ont commencé à se diffuser au début des années 1980, semblent représenter l’ensemble des possibilités de production de documents, avec peu de choix entre systèmes concurrents.
Il s’agit de produits très puissants, dotés de fonctionnalités plus étendues que ce dont ont besoin les usagers courants, exploitant des formats de fichier peu compatibles entre eux.
Or il existe désormais des approches alternatives ergonomiques, fondées sur des principes universels de marquage du texte qui donnent une grande liberté de production.
Mots clés :
Sans traitement de texte, méthodologie, texte structuré
L’objet de cette contribution est de présenter comment produire un document structuré de façon plus ergonomique qu’avec un traitement de texte. Elle se trouve intégralement sur le site personnel de l’auteur.
Ce qui suit en présente un extrait.
Le plus important lorsque l’on produit un texte c’est de le structurer c’est à dire de marquer informatiquement les titres, les parties, les paragraphes, les listes…
D’abord, cela permet de d’ordonner ce que l’on veut signifier. Ensuite cela permet de ne pas se soucier de la mise en forme qui sera faite automatiquement. C’est très important car lorsque un document est structuré il est lisible sans difficulté sur tous les logiciels et matériels : un ordinateur, une tablette ou un téléphone.
Autre exemple, il sera aussi très lisible sur les machines pour mal voyants. Structurer un document c’est s’assurer que toutes et tous les lecteurs puissent y accéder et adapter sa mise en forme à leurs conditions particulières.
La notion clé lorsque l’on produit un document avec des outils informatique, c’est de distinguer le fond et la forme. C’est à dire distinguer la rédaction de sa mise en forme.
Le défaut majeur des traitements de texte (comme Word, Writer de Libreoffice ou Page de macOS) c’est qu’il est facile de donner l’illusion d’avoir structuré un texte. Par exemple, il est possible de mettre en gras quelques mots et de les centrer pour donner l’illusion qu’il s’agit d’un titre.
Mais le logiciel ne reconnaît pas ces mots comme un titre, ce qui va générer un certains nombres de complications et rendre difficile la lecture du document sur différents matériels.
Il est donc important de coder explicitement la structure du texte (les titres, sous titres, paragraphe…) et de laisser l’ordinateur se soucier de la mise en forme. Cela permet de passer moins de temps sur la forme et de se concentrer sur ce que l’on écrit.
La solution que nous proposons dans ce tutoriel, moins habituelle que ce que l’on fait d’habitude, est plus simple à mettre en œuvre. Elle repose sur un langage de description de texte céé en 2004, Markdown, qui est devenu un standard utilisé, sous différentes formes dans les wikis
Markdown est un langage de programmation simplissime crée en 2004, il permet de produire des textes, des présentations, des pages web, des billets de blog, des livres…
Il est très facile à apprendre, beaucoup plus simple qu’un traitement de texte, en particulier lorsque l’on produit des textes et des vidéos pour le web (wordpress, spip, moodle, wiki…).
La structuration de texte est très rigoureuse et facile à modifier. La lisibilité et la mise en page des documents produits est indépendante des matériels et des systèmes d’exploitations.