S’il est admis que "les technologies offrent des possibilités importantes pour diffuser des connaissances, améliorer l’apprentissage et développer des services plus efficaces" [1], leurs potentialités ne sont pas exploitées dans beaucoup de systèmes éducatifs africains. L’une des raisons majeures est le manque de ressources : matérielles, Internet, électricité, enseignants formés...
Actuellement, la donne est en train de changer. Des prescriptions allant dans ce sens sont en voie de généralisation. Si auparavant, les technologies étaient attendues des pays du nord, aujourd’hui, des fabrications locales de tablettes numériques sont observées dans certains pays africains. L’exemple le plus récent est celui de la Côte d’Ivoire où de telles tablettes sont produites par un particulier. Thierry N’Douffou, le fabricant, n’est pas la premier en Afrique : ces tablettes sont conçues après celles fabriquées au Congo, au Nigéria et en Afrique du Sud.
Les concepteurs de ces technologies sont soutenus et leurs œuvres intellectuelles valorisées par les autorités institutionnelles : ces dernières trouvent en ces réalisations "une révolution numérique" en cours. Cette technologie peut être utilisée pour des enseignements et apprentissages à tous les niveaux de la scolarité.
Si l’école africaine a connu un retard dans la scolarisation de l’ordinateur fixe, la tablette numérique va t-elle faire exception ? Affaire à suivre...