Par Annick Ghislaine OUATTARA
L’idée d’une Bibliothèque Numérique Mondiale émane en juin 2005 lors d’une intervention du bibliothécaire du Congrès James H. Billington devant la Commission Américaine de l’UNESCO. Elle offrirait gratuitement sur Internet des ressources propres à tous les pays, se faisant ainsi une vitrine du patrimoine culturel mondial et un vecteur d’échanges interculturels. Ce projet pleinement en adéquation avec la vocation de "sauvegarde de la mémoire de l’humanité", s’est vu favorablement accueilli. Après deux ans de travaux, un prototype – provenant de l’UNESCO, de la bibliothèque du Congrès, la Bibliotheca Alexandrina, la Bibliothèque nationale du Brésil, la Bibliothèque et les Archives nationales de l’Égypte, la Bibliothèque Nationale de Russie, et la Bibliothèque d’État russe – verra le jour et satisfera. Ainsi, en avril 2009, la Bibliothèque Numérique Mondiale (BNM) sera-t-elle officiellement instituée. Ses missions s’articulent autour de quatre grands axes :
À l’instar de toute autre bibliothèque, la BNM est d’une grande utilité à la différence qu’elle propose en un seul site les ressources patrimoniales du monde entier (livres, manuscrits, cartes, gravures, films, etc.). Les documents peuvent être explorés en anglais, français, arabe, espagnol, portugais, russe et chinois. Il est même possible de retrouver des documents dans la langue d’origine, des possibilités d’interprétation et des avis de conservateurs de musée. Par ailleurs, les recherches peuvent s’effectuer par lieu, période, thème, type d’élément et institution.
Au nombre des pays qui se sont unis à ce projet, figure la France qui a ouvert à la numérisation les contenus de la BNF (Bibliothèque Nationale de France).
Sources