Les technologies de l’Information et de la Communication (TIC) se sont banalisées et diversifiées dans la société. Néanmoins, elles peinent encore à trouver une place significative dans les classes.
Une des questions les plus débattues, outre Atlantique, est celle de leur impact sur les apprentissages. Pour faire bref, les recherches menées n’ont, le plus souvent, montré que des effets modestes sur les résultats aux tests et examens voire une absence d’effet.
L’Institut Français de l’Éducation (IFE), vient de proposer une synthèse de 22 pages sur la question dans le dossier d’actualité n° 79, à la lumière de recherches variées au niveau international.
On peut noter que cette étude n’a pas de caractère d’exhaustivité. Elle méconnaît en particulier des références classiques comme les travaux de Larry Cuban, ceux sur la classe branchée menée dans les années 1990 par des auteurs comme Haymore-Sandholz & al, qui avaient réfléchi aux trajectoires d’appropriation dans la classe des équipements informatiques bien avant le rapport Fourgous et, entre autres, la recherche doctorale d’Alain Chaptal.
Chaptal, A. (2003). L’efficacité des technologies éducatives dans l’enseignement scolaire : analyse critique des approches française et américaine. Paris : L’Harmattan.
Une de ses limites est de considérer globalement les TICE comme un objet homogène et bien défini, ce qui n’est pas le cas.
Elle donne cependant une synthèse d’une question qui insiste.
Pour plus d’informations sur ce débat, consulter ce dossier à l’adresse : http://ife.ens-lyon.fr/vst/DA/detailsDossier.php?parent=accueil&dossier=79&lang=fr